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La drogue, un phénomène de société

8 février 2013

La bibliographie et la sitographie

site internet :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Drogue#cite_ref-1, information globale sur la drogue

http://www.knabis.com/recreatif-cannabis.php ,  sur le cannabis 

http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/produits/ttesdrog/consequ.html, sur les conséquences de la drogue

Jean-Paul CARCEL, CAAT (Conseils Aide et Action contre la Toxicomanie), page consultée le Samedi 2 février 2013. http://www.caat.online.fr/dossiers/liste_stup.htm, parlant des produits stupéfiants.

http://www.caat.online.fr/drogues/drogues_effet.htm , sur les effets de la drogues

http://www.canalvie.com/etre-parent/articles/les-drogues-effets-symptomes-et-consequences-2640/  avis aux parents

http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.caat.online.fr/toxicomanie/toxicointro.htm&title=Drogue%20et%20toxicomanie sur la toxicomanie

http://www.drogue.fr/

http://lpdw.free.fr/kana/shit.htm fabrication du shit et description

https://www.cannabizz.com/cannabis/histoire.php historique des drogues

Observatoire français des drogues et des toxicomanies ( OFDT), http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/produits/cannabis/percept.html 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-culture-de-la-marijuana-explose-en-france-11-12-2011-1762879.php sur la médiatisation,

http://www.rcmp-grc.gc.ca/drugs-drogues/poster-affiche/cannabis-fra.htm  différentes drogues

http://www.drogues.gouv.fr/nc/lexique/mot/loi/lettre/l/

http://inforjeuneshuy.canalblog.com/archives/2012/11/26/25593478.html sur la légalisation

http://www.drogues.gouv.fr/ les lois

http://www.drogues-info-service.fr/ service d'aide

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_chansons_ayant_trait_aux_psychotropes#Amph.C3.A9tamines médiatisation, musique

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Drogues sur la médiatisation

le parisien.fr

 

MILDT ( mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie),

http://www.drogues.gouv.fr/que-dit-la-loi/ce-que-dit-la-loi-en-matiere-de-drogues/usage/ sur les lois

 

Livre consulté :

Face au haschich gisèle bastrenta 616.86 BAS

Drogues: savoir plus pour risquer moins   613.8 DRO

Géopolitique de la drogue guy delbrel 363,45 Del

Parents: alerte au tabac et au cannabis Pr gilbert lagrue 613,8 LAG

moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée , Christiane felscherinow, folio,

L'herbe bleue,  Beatrice Sparks

flash ou le grand voyage, Charles Duchaussois.

 

 Reportage :

90' enquête, plusieurs reportage.

c'est pas sorcier, extrait de you tube

enquête d'action, plusieurs reportages

les paradoxes du cannabis, arte, le samedi 2 février

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8 février 2013

Le langages des consommateurs

Le languages types des consommateurs:

Et oui, les consommateurs de drogues on leur languages bien a eux. Un petit lexique pour vous aider à les comprendre.

On parle de « chasser le dragon » ou « faire un alu » : qui est une méthode consistant à inhaler les vapeurs d’héroïne ou de cocaïne, chauffée la plupart du temps sur une feuille d’aluminium par le dessous.

  • Accrocher, être accro, être en chien, être mal, être en keukeu : le fait d’être dépendant.
  • Alu, taper un alu : voir Chasser le dragon : méthode consistant à inhaler les vapeurs d’héroïne chauffée, la plupart du temps, sur une feuille d’aluminium (d'où le nom) par le dessous, ou aussi appelé tache d'où l'expression taper une tache.
  • Fixer, shooter, se faire un taquet, se faire un trou, se caler: synonyme d’injecter.
  • Flash : sentiment d’euphorie intense immédiatement provoqué par la prise d’héroïne et plus ou moins intense en fonction du mode de consommation.
  • Héroïnomane, camé, tox : usager d’héroïne.
  • Paille, Burette : petit tube permettant l’inhalation de la substance généralement fait en aluminium pour pouvoir consommer ce que la fumée a laissé comme dépot, ce qui donne un bel aperçu de ce que ce mode de consommation peut faire aux voies respiratoire et aux poumons.
  • Pompe, shooteuse, fix, flute, stylo, sister : seringue.
  • Rails, traces, lignes, pointes, gouttes, tracks, trait, poutre, sentier, poteau : disposition en petits tas filiformes en vue d’inhalation à l’aide d’une paille.
  • Nourrir le singe : Expression qui désigne un toxicomane prenant de l'héroïne afin d'éviter ou de combler les symptômes liés au manque.
  • Kepa, kep’s, bonbonne, meug, bille, cabane, pochon, packs, enveloppe : petits paquets dans lesquels sont conditionnées les doses destinées au commerce au détail. Ces termes ne sont pas spécifiques à l’héroïne.
  • Shoot, fix, flush, caler : injection.
  • Came, Hélène, keuch, cheval - horse, smack, brune, brown, meumeu, rabla, schnouf, poudre, peuf, meux, marron, ronron, bedi, chocolat : termes d’argot désignant l’héroïne.
  • Piquer du blaze, piquer du zen, plonger, bétonner, comater : piquer du nez. On somnole, l’héroïne fait piquer du nez, on plane.
  • Taper, se mettre une seut (seutra : trace, ligne) : priser (ou plus simplement « sniffer »).
  • Sousou ou souflette, consistant à renvoyer la fumée d'un joint dans la bouche d'un autre cnsommateur.

 

8 février 2013

Les forces de l'ordre

                                                                          Les forces de l'ordre et la drogue

 

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Les forces de l'ordre jouent un rôle de répression contre les drogues, ce sont des auxiliaire de justice, des intermédiaires. Comme ils le disent: " nous ne sommes que la représentation de la loi, on joue un rôle d'application de la loi". Leur but sur la drogue est de lutter contre celle-ci. Leur travail est contrôlé par le procureur de la république.

 

Les forces de l'ordre corrompus:

Mais comme nous le savons certains peuvent être corrompus, comme la BAC de Marseille qui a beaucoup fait parler cette année.

                                                                    bac marseille

La plus grosse affaire de corruption dans la police française s'est découvert cette année. Douze policiers de la BAC de Marseille ont été déférés, en vue d'une mise en examen. Certains pourraient être placés en détention provisoire.

Ils sont suspectés d'avoir organisé le racket de jeunes dealers interpellés dans les cités "sensibles".

Jacques Dallest, procureur de la République de Marseille, a qualifié le système de corruption sur le service de la BAC des quartiers nord de Marseille comme une gangrène.

L'enquête, menée par la police des polices, s'appuit sur des éléments solides.Grâce à eux, ce système de corruption a été dévoilé au grand jour. Quatre témoignages de la BAC ont été enregistré, à leur insu, grâce aux moyens d'enregistrements mis dans les voitures de la police. "Ces écoutes sont accablantes,", a annoncé Jacques Dallest, "on retrouve tout le catalogue des agissements les plus inacceptables: récupération de drogues, de cigarettes, d'argent, perquisition illégale, partage de drogue et d'argent." 

 Leurs agissements est un véritable système organisé de vol, de racket, et de trafic de drogue. Les réserves de drogue, des bijoux, des cigarettes et de l'argent  ont été retrouvé dans les vestiaires de certains fonctionnaires et dans les faux-plafonds de la BAC. 

Pour leur défense, ils disent avoir été obligé d'agir ainsi pour combattre ces délinquances, ainsi que pour avoir un stock de saisie de cannabis plus important. Certains disent ne se souvenir de rien, d'autres annonce que leurs conversations compromettantes n'étaient en fait "que des plaisanteries". Une petite parti seulement avoue cependant les vols.

Avec des policiers corrompus, le trafic de drogue devient plus facile. Cela permet de faire perdurer la drogue à travers le monde.

 

Les interpellations:

 

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Lors des interpellations des forces de l'ordre (la police, la gendarmerie ou la BAC) doivent remplir tout un tas d'actions et d'énonciation envers les interpellés.

Tout d'abord, les forces de l'ordre doivent informer sur l'infraction ou le délit commis ou qu'ils supçonnent d'avoir été commise. Cette première action s'appelle l'identification. Si ils n'ont rien à reprocher, l'interpellés n'est pas obligés de s'identifier sauf si il est conducteur d’une voiture, qu'il est dans un bar ou un cinéma. Donc, si il n’est accusé de rien, le policier doit le laisser partir, sans lui demander de s’identifier, sans lui poser de questions, sans le fouiller : c’est son droit! L'identification consiste à donner son nom complet, son adresse et sa date de naissance.

Si les forces de l'ordre pense qu'il y a possession de drogue, ils peuvent procéder à une fouille mais que si l'interpellé est arrêté. La "fouille sommaire" consiste à découvrir des objets pouvant être dangereux (arme, couteau, ...) ou à récupérer des preuves qui peuvent être dissimulées (drogue...). Ils peuvent toucher le corps de la personne arrêté (pas les partis intimes, même si certain le font), fouiller toutes les affaires (sacoche, poches, sac ...). Mais pour aller plus loin, le policier a besoin d’un mandat.

Une détention est souvent prise lors d'une infraction autour de la drogue. La garde à vue peut durer entre 24 heures et 48 heures selon la procédure normale et 4 jours si l'interpellé est accusé de trafic.

Le policier doit lui aussi s'identifier, si il ne le fait pas une plainte peut être posé contre lui, mais pour cela il fait le numéro inscrit sur la portière, la date et l'heure de l'interpellation.

La personne suspecté a le droit au silence comme le signal le policier en lui disant " tout ce que tu diras peut être noté et se retourner contre toi. ". Mais le but principal des policiers est de soutirer des informations, plusieurs techniques peut être utilisé pour faire parler. Il peut aussi être accompagné d'un membre de sa famille, d'un médecin ou d'un avocat durant la garde à vue.

À la suite de tout cela, le policier te donnera une "citation à comparaître". Dessus il y a l’infraction qui est reprochée et la date de la comparution qui peut être immédiate ou pas, cela est choisi par le juge..

 

les peines:

 

- suivis médicale

- rappel à la loi

- 3 750 euros pour simple consommation

-7 000 000 euros pour trafic

-1 an de prison

-comparution immédiate

 

Les dépistages:

 

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- Dans le sang, la drogue peut rester jusqu'à 6 mois

- Dans les cheveux, elle reste présente à vie

-Dans la salive, elle peut resté jusqu'à 60 heure selon la drogue consommé.

Lors des contrôles, les forces de l'ordre peuvent faire des tests de dépistage comme le contrôle de la salive. Mais n'a pas le droit de procéder au contrôle sanguin seul un médecin le peut.

Plusieurs moyen de dépistage ont été créer pouvant détecter les traces de drogues dans l'organisme. ( voir article sur le dépistage.). La salive est prélevé sur une tige de coton qui est par la suite analysé.

8 février 2013

Les lois de trafic.

Le trafic: 

Le terme de trafic recouvre la production, la fabrication, l’importation, l’exportation, le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi (le fait d’utiliser des stupéfiants, mais non de les consommer) illicites de stupéfiants.

 

Les peines encourues: 

Le code pénal prévoit que :

  • le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants sont punis de 10 ans d’emprisonnement et 7 500 000 € d’amende ;
  • la production et/ou la fabrication illicites de stupéfiants sont un crime, passible de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 7 500 000 €, cette peine pouvant être portée à 30 ans si les faits sont commis en bande organisée ;
  • l’exportation et/ou l’importation illicites de stupéfiants sont punis de 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 7 500 000 €, peine pouvant être portée à 30 ans si les faits sont commis en bande organisée ;
  • des peines équivalentes sont prévues en cas d’importation ou d’exportation illicites de stupéfiants, ou de délivrance de stupéfiants au moyen d’ordonnances fictives ou de complaisance, ou de facilitation, par quelque moyen que ce soit, d’usage illicite de stupéfiants;
  • la cession ou l’offre illicites de stupéfiants à une personne en vue de sa consommation personnelle peut être punie de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende, la peine d’emprisonnement étant portée à 10 ans lorsque les stupéfiants sont, notamment, offerts ou vendus à des mineurs.

A noter :

Vendre ou offrir des stupéfiants, même à des amis, et même en petite quantité, est assimilé à du trafic.
Par ailleurs, le code des douanes précise les sanctions applicables, ainsi que la  responsabilité du détenteur de stupéfiants :

  • la détention sans justificatif de stupéfiants est passible d’une peine d’emprisonnement maximum de 10 ans, de la confiscation de l’objet de fraude, des moyens de transport, des objets ayant servi à masquer la fraude, et d’une amende douanière pouvant aller jusqu’à 5 fois la valeur des marchandises de fraude ;
  • le détenteur des marchandises est réputé responsable de la fraude. Cette responsabilité étant encourue par le seul fait de la découverte des marchandises de fraude, c’est au prévenu d’apporter la preuve de sa bonne foi.

 

Le blanchiment:

Quant au blanchiment de l’argent du trafic de stupéfiants en capitaux d’apparence légale, lorsqu’il est fait en connaissance de cause, il est puni de 10 ans d’emprisonnement et de 750 000 € d’amende ; Le fait de ne pas pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie (voyages, sorties…), ou de ne pas pouvoir justifier de l’origine d’un bien détenu (véhicule, maison…), tout en étant en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant à la commission de crimes ou délits, notamment relatifs au trafic de stupéfiants, et procurant à ces dernières un profit direct ou indirect, est également puni de 3 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.


Toutes ces peines, non exhaustives, peuvent être assorties de confiscation mobilière ou immobilière, de diverses mesures privatives ou restrictives de liberté, d’interdictions professionnelles, de l’interdiction de séjour ou de l’interdiction de territoire pour les  étrangers.
Les biens confisqués aux trafiquants et à ceux qui tirent profit du trafic sont affectés à un fonds spécial géré par la MILDT, qui permet de renforcer les moyens des services concourant à la lutte contre la drogue (police, gendarmerie, douane, justice notamment).
En outre, le code de procédure pénale accordent aux services de police et de gendarmerie des pouvoirs supplémentaires lorsqu’ils enquêtent sur des affaires de trafic de stupéfiants (allongement du temps de garde à vue jusqu’à 96 heures sur autorisation du magistrat, perquisitions de nuit, sonorisations, livraisons surveillées notamment).

8 février 2013

Les lois d'usage.

Les lois d'usage:

 

Le délit d’usage de stupéfiants: 

« User » de stupéfiants signifie en consommer. L’usager de stupéfiants est donc celui qui consomme un produit illicites. La détention de petites quantités de produits stupéfiants y est souvent assimilée par l’autorité judiciaire, de même que la culture de cannabis lorsqu’elle est destinée à une consommation personnelle. Il en est de même avec les produits qui sont utilisés dans le cadre de conduites dopantes (recherche de la performance tant professionnelle qu’intellectuelle ou sportive).

 

Quelques notions de politiques pénales:

Comme toute infraction, celle concernant l’usage de produits stupéfiants illicites est examinée au cas par cas par les Procureurs de la République chargés des poursuites c’est ce que l’on appelle le principe de l’opportunité des poursuites. Ce principe permet une intervention souple, adaptée à chaque situation individuelle mais explique également la disparité des pratiques pénales selon les tribunaux. Mais néanmoins, les peines et sanctions prononcées s’appuient sur le Code pénal.

Les peines encourues: 

Les sanctions réellement prononcées varient grandement. En effet, les magistrats tiennent compte de la situation personnelle de l’usager et disposent de nombreuses options pénales.

 

Les peines principales:

L’usager encourt un an d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende ou l’une de ces deux peines seulement.
Cette peine peut être portée à 5 ans d’emprisonnement et/ou 75.000 euros d’amende lorsqu’elle a été commise dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, ou par le personnel (y compris intérimaire) d'une entreprise de transport terrestre, maritime ou aérien, de marchandises ou de voyageurs exerçant des fonctions mettant en cause la sécurité du transport.

La peine complémentaire:

L’usager encourt également, à titre de peine complémentaire, l'obligation d'accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants, selon les modalités fixées à l'article 131-35-1 du code pénal.

Les peines alternatives à la prison:

Le délit d’usage de stupéfiants étant puni d’emprisonnement, les magistrats peuvent prononcer, à la place de l’emprisonnement, diverses peines privatives ou restrictives de liberté : des peines alternatives aux peines de prison et/ou d’amende : suspension du permis de conduire, confiscation de véhicule appartenant au condamné, retrait du permis de chasser, interdiction d’exercer une activité professionnelle ou sociale, lorsque les facilités que procure celle-ci ont été sciemment utilisées pour commettre l’infraction, notamment (cf. Article 131-6 du code pénal).

 

Les interdictions professionnelles:

Comme toute sanction pénale, le fait d’être condamné pour usage de stupéfiants peut en effet interdire l’accès ou le maintien dans certaines professions. Ces interdictions sont soit directement liées à une condamnation pour usage, soit liées aux exigences professionnelles de moralité de certaines professions.

 

Les alternatives aux poursuites:

Il s’agit d’une réponse judiciaire créée en 1999, applicable pour de nombreux délits, dont celui d’usage de stupéfiants, et qui suppose l’acceptation de la personne poursuivie. Ainsi, l’usager majeur peut se voir proposer diverses mesures qui, si elles sont exécutées, entrainent l’arrêt des poursuites. Ces mesures peuvent être notamment :

  • le paiement volontaire d’une amende de composition d’un maximum de 1 900 euros,
  • l’exécution d’un travail non rémunéré d’un maximum de 60 heures au profit de la collectivité,
  • la remise de son permis de conduire ou de chasser au tribunal pour une durée maximale de 4 mois,
  • la réalisation d’un stage payant de sensibilisation aux dangers de l’usage de stupéfiants

L’injonction thérapeutique:

Le Procureur peut enjoindre à un usager, même mineur, de se soigner. Les poursuites sont alors suspendues. Si l’usager ne se plie pas à cette injonction, ou s’il est à nouveau interpelé pour usage, le procureur de la République peut décider une nouvelle injonction thérapeutique, soit traduire l’usager devant le tribunal correctionnel.

 

Les mesures d’obligation de soins: 

A tous les stades du processus pénal, les juges  peuvent recourir à une mesure d’obligation de soins.
Contrairement à l’injonction thérapeutique, décidée au premier stade des poursuites par le procureur de la République et réservée à l’usager de stupéfiants, ces mesures sont applicables à tous les justiciables  présentant un problème de dépendance (drogues illégales, alcool), et quelle que soit l’infraction initiale concernée : infraction à la législation sur les stupéfiants, ou tout autre crime ou délit. Elles sont ordonnées par le juge d’instruction, par le tribunal ou par le juge d’application des peines.

 

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8 février 2013

Les aides apportées

Les différentes aides apportées:

 

 Les Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA)

 

Les CSAPA assurent l'accueil, l'information, l'évaluation médicale, la psychologie, le sociale et l'orientation des personnes ayant une consommation importante, un usage négatif du stupéfiant ou présentant une dépendance aux substances psychoactives, mais ils assurent aussi le soutien et l'écoute de leur entourage (parents, conjoints, famille, amis).

 


Ils visent à: 

 

  • réduire les risques liés à la consommation de substances psychoactives,
  • permettre un diagnostic sur les soins et la prise en charge dont le patient à besoin
  • assure le sevrage ainsi que son accompagnement lorsqu'il est réalisé en milieu hospitalier
  • donner la prescription des traitements médicamenteux, comme les traitements de substitution aux opiacés
  • assurer la prise en charge sociale et éducative, qui comprend l'aide à l'insertion ou à la réinsertion dans la société

 

Les Centres Spécialisés de Soins aux Toxicomanes (CSST)

Les Centres Spécialisés de Soins aux Toxicomanes en milieu pénitentiaire

Installé dans les maisons d'arrêts, ces centres organise des actions de prévention et de soins, notamment  sur les traitements de substitution, pour aider les détenus consommateurs de drogues. Ils assurent le suivi sanitaire et le soutien psychologique . Ils préparent la sortie des détenus grâce à une liaison avec des institutions extérieures susceptibles de les prendre en charge.

 

Les Centres de Cure Ambulatoire en Alcoologie CCAA)

 

 Les hébergements d'urgence ou de transition

Ces structures accueillent des consommateurs dépendants dans des cas très particuliers : attente de place en sevrage, sortie de période de post-cure...

 Les réseaux d'appartements thérapeutiques

Ils permettent aux personnes sevrées ou sous traitement d'acquérir une autonomie. Les toxicomanes sont suivis par un personnel spécialisé.

 

 

 

Contact téléphonique:

 

Addictions Drogues Alcool Info Service ADALIS (ex DATIS)

  • au 0.800.23.13.13, gratuit depuis un poste fixe.

Tabac Info Service au 0.825.309.310  Pour avoir un conseiller spécialisé sur le tabac et des conseils pour arrêter de fumer.

Fil Santé Jeunes au 0.800.235.236  disponible tous les jours de 8 h à minuit, c'est anonyme et gratuit.

 

8 février 2013

organisme de lutte

Plusieurs organismes ont été créés afin de lutter et de diminuer ce fléau qui prend une place importante dans notre actuelle société. Leur façon d'agir est soit douce en mettant en place des moyens de prévention soit forte afin d'agir dans un objectif de répression contre les drogues et la toxicomanie.

 

Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie

                                                                                  mildt

                                                                                              

La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, plus connue connue sous le nom "Mildt", est sous l'autorité du Premier ministre. C'est un organisme qui anime et coordonne la lutte contre les drogues et les toxicomanies, en particulier dans les domaines de l’observation et de la prévention contre la toxicomanie, mais aussi de l'accueil, des soins et de la réinsertion des toxicomanes, ainsi que la formation des personnes intervenant dans cet organisme, de la recherche, de l'information, et de la lutte contre le trafic.

 La Mildt assure le financement de deux groupements d'intérets public

  • L'observatoire français des drogues et des toxicomanies ( OFDT)
  • le centre interministériel de formation anti-drogues (CIFAD)

                                                                                             

 

                                       Force de l'ordre international:

 

  • Interpol permet une entente internationale pour les services de police comme l’Office centrale pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) dont dépend la brigade des stupéfiants en France.

 

  • En France, les frontières sont protégées par les services des douanes avec l’aide par exemple de chien de détection. Ils peuvent être placé dans les aéroports, les points de contrôle aux frontières ains que dans les ports.


Ces organismes essaient de lutter et d'arrêter le trafic des stupéfiants, en informant ainsi qu'en contrôlant la population. Mais les trafiquants persistent, la lutte est sans fin. La drogue existant depuis des années ne pourra jamais être totalement supprimé, avec les avancées scientifiques de nouvelles drogues sera crée et deviendra à nouveau un phénomène de société.

7 février 2013

dépistage

                                                                                                  Moyens de dépistage:

 

Les traces de chaque drogue peut se trouver: dans le sang, l'urine,

                                                                         l'air expiré, la salive,

                                                                        la sueur, les cheveux

                                                                  et  même dans le cerveau

 

 

                                                                    imagesCA58L1GB

                            

     Les test de dépistage de drogues  licites et illicites permettent de mesurer la présence de ces drogues dans l'organisme.

      Selon la consommation, de chaque personne ainsi que le type de produit, les test varie. Le temps possible afinde les dépister varient également pouvant être de quelques minute, heures ou semaines.

 

Ces tests utilisent deux grands types de méthodes.

Les méthodes qualitatives qui détecte la présence ou l’absence de ces substances et les méthodes quantitatives qui permet de mesurer la quantité exacte présent dans l'organisme.

 

On peut détecter grâce aux tests de dépistage la plupart des drogues : alcool, héroïne et autres opiacés, cannabis, cocaïne, ecstasy et autres amphétamines. Mais certaines drogues sont plus difficiles à dépister car le délai durant lequel on peut le faire est très bref : c’est le cas, par exemple, du LSD dont les traces disparaissent en quelques heures.

L’amélioration des techniques scientifiques et la création régulière de nouvelles drogues comme les drogues de synthèse imposent une évolution et une adaptation des techniques de dépistage ce qui mène à un phénomène de société.

Enfin, un dépistage peut être prescrit par un médecin dans l’intérêt des personnes concernées. Ainsi, les personnes droguées à leur insu et victimes de vol ou d’agression sexuelle peuvent être prises en charge dans les services d’urgence.

Aujourd'hui, il est possible de demander à un médecin de prescrire et de procéder à un dépistage de drogues quand les enfants sont mineurs. Lorsqu’ils sont majeurs, leur consentement est nécessaire. De plus il n’apprend rien aux parents sur les difficultés que leur enfant peut connaître. Le meilleur moyen de savoir si son enfant consomme de la drogue est de le lui demander car lui seul sait. Si la période de l’adolescence n'avantage pas toujours le dialogue entre parents et enfants, elle est néanmoins indispensable car les adolescents ont besoin de pouvoir parler et d’être écoutés. Ils peuvent aussi entendre les inquiétudes de leurs parents à condition qu’elles ne s’expriment pas seulement sous la colère, la contrainte, la critique, la culpabilisation.

7 février 2013

Quelque notions médicales.

Grâce aux recherches médicales, on a réussi à trouver des bien-faits qu'on croyait inexistant chez ces drogues. Mais il ne faut pas oublier que ces substances restent dangereuse à des fins privées ce qui a nécessité des évolutions dans les moyens de dépistages.

 

Quelques notions médicales :

Le cannabis existe sous plusieurs formes médicales : 

  • Le Dronabinol : Il est prescrit pour les traitements des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie, ainsi que pour stimuler l'appétit chez les malades atteint du sida.
  • Le Nabilone : Il est prescrit pour les traitements des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie.
  • Le Cannabidiol : Il est prescrit comme anti-douleur pour la sclérose en plaques.


Mais il peut aussi être prescrit à l'état naturel afin d'être consommé en tisane ou par inhalation de vapeur de THC sublimé, là encore sa prescription la plus courante reste relative aux malades en phase terminale.

De nombreuses études existent sur ses qualités thérapeutiques.

Il est question de propriétés :

  • Analgésiques : malades en phase terminale et pour les douleurs chroniques résistantes aux traitements traditionnels.
  • Relaxantes et somnifères : malades en phase terminale
  • Anti-spasmodiques : sclérose en plaque, épilepsie.
  •  Anti-vomitives : traitement des effets secondaires de la chimiothérapie ou d'autres traitements lourds.
  •  Stimulant l'appétit et redonnant du plaisir à manger : lutte contre la cachexie (maigreur extrême) et favorise la prise de poids.
  •  Broncho-dilatatrices : asthme.
  •  Vaso-dilatatrices : glaucome.
  •  Une alternative efficace pour le prurit cholostatique réfractaire.
  •  Un agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives et la dystonie (perturbation du tonus musculaire) tels que la maladie de Parkinson ou le syndrome de Tourette.
  •  An agent anti-prolifératif : rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau (ainsi que ralentissement de la progression de certains cancers du poumon, sein et de la leucémie).
  •  Un agent inhibant les sécrétions d'acide gastrique et pouvant jouer un rôle favorable sur la prévention des ulcères.
  •  Un agent améliorant les troubles comportementaux des patients atteint de la maladie d'Alzheimer.

 

 

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 libération de neurotransmetteurs dans le cerveau      

 

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                                                                      classement des drogues

 

 

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                                                                    Modifications des drogues sur le corps humain, mentale ou physique.

7 février 2013

le débat sur la légalisation

La légalisation, pour ou contre?

La France, à prohibé depuis 1970 le cannabis, et posède l'une des législations les plus répréssives d'Europe !

Il existe trois types de camps :

  • Ceux pour la dépénalisation. Cela vise à décriminaliser la consommation et à limiter la possession de cannabis. Mais le trafic en reste toujours illégal. L'UMP s'oppose à cette posibilité, quand à la gauche elle est divisée sur la question.
  • Il y a ceux pour la légalisation qui vise à mettre tout le processus de production et de distribution dans un circuit légal contrôlé par l'état, comme pour le tabac ou l'alcool. C'est-à-dire, il autoriserait la plantation et la vente. L'avantage de la légalisation serait de rapporter de l'argent à l'état.
  • Et enfin ceux qui réclament une totale répression du cannabis. La loi ne doit pas changer, elle doit rester à l'identique.

On observe dans les pays où la légalisation a été autorisée des effets bénéfiques, mais on ne remarque pas d'erradication du trafic de drogues.

Le sujet de la légalisation est souvent abordé par les partis politiques, cette année François Rebsamen, conseiller de François Hollande a proposé de contraventionnaliser l'usage du cannabis ( Mettre des contraventions s'il y a consommation.) Mais François Hollande s'y oppose fermement.

La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.

Source sur TF1 News : Cannabis : prohiber, dépénaliser ou légaliser ?
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.

Source sur TF1 News : Cannabis : prohiber, dépénaliser ou légaliser ?
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.

Source sur TF1 News : Cannabis : prohiber, dépénaliser ou légaliser ? v
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.
La France, où le cannabisest prohibé depuis 1970, possède l'une des législations les plus répressives d'Europe. Consommer du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3.700 euros.

 

Plusieurs avis sont partagés:

Il y a des avis ambivalents comme François Bayrou qui affirme : "je ne suis pas fermé à la réflexion, mais je crois que la légalisation augmenterait la consommation".

 

Il y a aussi ceux contre comme François Hollande qui annonce: "Je ne la reprendrai pas pour des raisons qui tiennent à la nécessité de l'interdit, qui ne doit pas être affaibli. Je ne veux pas donner le moindre signal de renoncement à une dissuasion par rapport à cette consommation de cannabis."

 

La consommation devrait-elle être autorisé ou serait-elle une menace pour la société?

Cela résoudrait-il vraiment les problèmes de traffic et n'augmenterait-il pas le nombre de consommateurs?

Penserons-nous à une perte de la dangerosité des stupéfiants, et serons-nous menez obligatoirement à en consommer?

                       

 

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La drogue, un phénomène de société
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