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La drogue, un phénomène de société
27 janvier 2013

La toxicomanie, la dépendance et la polyconsommation

                                      La dépendance, la toxicomanie et la polyconsommaton

 

Consommer des drogues entraine des risques, comme la dépendance pouvant se transformer en accoutumance. Mais elles peuvent aussi mener à une toxicomanie ainsi qu'à une polyconsommation. Ce sont les conséquences majeures des stupéfiants qui inquiète notre société. Mais n'oublions pas la consommation de drogue n'est pas toujours inquiétante car celle-ci peut-être à but récréatif qui signifie que l'utilisateur la consomme seulement à but festif, ou pour rester éveillé toute la nuit grâce aux effets euphorique des psychotropes. C'est une consommation occasionnelle et modérée qui n'entraîne aucune complication pour la santé ou le comportement.

 

La dépendance :

Deux types de dépendances existent, tout d'abord il y a la dépendance physique puis la dépendance psychique.

La dépendance physique :

La dépendance physique se ressent lors de l’absence du produit dans l'organisme, le consommateur est en manque et réclame le produit. Les symptômes sont différents selon la substance consommée. La privation de produits enmène à des malaises physiques tels que des douleurs violentes (les opiacés), des tremblements (l'alcool), fièvre, diarrhées... Les symptôme sont diverses et nombreux. L'état de manque peut être accompagner par des troubles du comportement comme de l'anxiété, de l'irascibilité ou de l'angoisse.

Quand le consommateur arrête la prise de drogue, on parle de sevrage. Il peut être brutal ou progressif cela dépend de la personne. Pour ne plus ressentir le besoin de drogue, avec ses effets physiques, les personnes dépendantes peuvent bénéficier d’une aide médicale et d'un suivi psychologique grâce au sevrage contrôlé médicalement ou grâce à un traitement de substitution.

Le suivi psychologique est pratiquement toujours nécessaires pour un sevrage totale.

Le sevrage physique est rapide, allant de quelques jours à deux mois selon la drogue, le mode et la quantité de consommation ainsi que la personne concernée.

La dépendance psychique :

Quand il y a arrêt d'un produit, cela peut entraîner une sensation de malaise, d'angoisse, pouvant aller jusqu'à la dépression. Une fois qu'il a cessé de consommer, le dépendant peut mettre un certain temps à se réadapter à la vie, sans ses habitudes qui tournait autour de la consommation du produit. L'arrêt totale peut prendre plusieurs années car cela bouleverse ses habitudes, la supression du produit laisse un vide et fait ressortir les problèmes que tantait de cacher le consommateur.  Voila la raison, des nombreuses rechutes que connaissent les dépendants, elles sont normales car elles font partie du lent processus de guérison.

La dépendance psychique peut être multiple, c'est la polydépendance. Le consommateur peut ressentir, parallèlement à la dépendance du produit, une dépendance au "rituel de prise" (préparation du produit, de la seringue, du joint, de la pipe ...).  Il peut être aussi dépendant aux horaires de consommation, aux moments passés avec son dealer, à des ambiances, à des situations ou des lieus où il a pour habitude de consommer.

C'est à cause de toutes ces dépendances qu'un sevrage psychique est long. C'est vrai, nous pouvons nous souvenir toute notre vie d'odeurs, de goûts, d'ambiances ou de rencontres qui nous ont marqué pendant notre enfance et même après. Mais nous pouvons également ne consommer que dans certaines situations : seulement la semaine et pas le week-end et les vacances ou l'inverse.

 

La toxicomanie :

La toxicomanie est considérée comme un trouble du comportement, mais tous les consommateurs ne sont pas des toxicomanes. Plusieurs types de consommation existent, il y a les consommateurs occasionelle, mais aussi les consommateurs ne pouvant plus se passer de leur produit et qui ne peut plus contrôler leur consommation, celui-ci est le toxicomane.

 Pour le toxicomane, il est très difficile de contrôler sa vie car il est constamment partagé entre le besoin et le manque.

Il ressent très vite le besoin permanent de s'injecter son produit ce qui créer un énorme manque qui nous enmène à une dépendance psychique et physique. Un toxicomane qui est dans un état de dépendance physique ressent d'atroce douleurs dans tout son corps. Si, par exemple, il tire un drap sur son corps , cela le fera hurler de douleur.

 

Comportements parentaux jouant sur la toxicomanie : 

  Selon une étude, les parents peuvent être la cause de la toxicomanie de leur enfant comme dans ces trois cas:

  • les parents autoritaire, qui pour eux la discipline est plus importante que les opinions de leurs enfants. Cela pousse l'enfant à consommer afin d'échapper à l'autorité trop forte qu'ils imposent. 

 

  • Les parents négligent, qui abandonne leurs responsabilités et manifestent une liberté trop importante. L'enfant n'étant pas guidé, voire abandonné, ne connait ni ses limites, ni ce qu'il est autorisé à faire. Donc il consomme car personne ne lui à appris que c'était interdit. 

 

  • les parents indulgent ne se manifeste que par la compréhension mais n'exigent rien. Une affection trop importante peut mener l'enfant à consommer afin d'échapper à son poids trop pesant.

 

 Sevrage de la toxicomanie :

Se sortir de la toxicomanie est très difficile car cela nécessite plus que l'arrêt de la consommation de drogue. C'est aussi "faire le deuil du plaisir", du soulagement qui est apporté par cette substance ainsi que des habitudes, des réflexes et un mode de vie qui était totalement liés à sa consommation et très entrés dans la personnalité. Le sevrage prend beaucoup de temps, il s'effectue sur des années avec de nombreuses rechutes qui ne doivent pas être considérés comme des échecs. La durée du sevrage varie selon l'âge où il a commencé à consommé ainsi que du nombre d'année où il a ingurgité le produit.

 

 

La Polyconsommation:
La polyconsommation est le fait de consommer au moins deux substances psychoactives. Cette consommation est souvent associée soit à un effet d'entraînement, soit pour la recherche de nouvelles sensations, ou pour atténuer les effets de certains produits.

 

Effets et risques:

Les dangers sont souvent inconnus et plus graves pour la santé, elle engendre des problèmes spécifiques. Le mélange de deux produits augmente les risques et les déclenche plus rapidement.

Ces nouveaux mode de consommations impliquent de trouver des moyens pour prendre en charge ces polyconsommateurs, mais ces moyens sont difficile à trouver car soigner plusieurs dépendances en même temps est quasi imposible. 

 

Chiffres clés :

  • Selon les enquêtes faites par l’OFDT , les mélanges de deux composants sont très fréquents (80 %).

La substance la plus souvent mélangée à d'autre est le cannabis: présent dans 99 % des mélanges qui passe devant l’alcool qui est à 43 %. Arrivent ensuite l’ecstasy faisant partie de 16% des mélanges annoncé, puis les champignons, le LSD, les poppers, la cocaïne, et les produits à inhaler (5 %).

 

Quelques exemples :

  • Cannabis et alcool, les risques au volant :
Selon une étude faite en France entre 2001 et 2003, conduire sous l’effet du cannabis double pratiquement le risque d’avoir un accident mortel (multiplié par 1,8). Si le conducteur a mélangé cannabis et alcool (ce qui est souvent le cas comme le démontre cette étude), le risque qu’il provoque un accident mortel est multiplié par 15 .
  • Cocaïne et alcool :
Ce mélange est particulièrement dangereux. Les effets et les risques sont plus que multipliés : on peut boire beaucoup sans ressentir aussi vite que d’habitude les effets de l’ivresse,  mais cela augmente la possibilité de tomber dans un coma éthylique et d'occasionner des dommages sur le foie. De nombreux consommateurs réguliers de cocaïne deviennent alcooliques.
  • GHB/GBL et alcool

En cas d'association avec de l'alcool ou en cas de dose trop forte, le GHB/GBL peut provoquer une altération de la conscience, voire un coma de quelques heures, suivi d'une amnésie. Cette particularité est quelquefois exploitée dans des cas de viol, d'où leur appellation de « drogue du viol ».

  • Ecstasy :

Les risques sont très importants en cas de prise simultanée avec d’autres substances, par exemple avec l’alcool ou le cannabis dans un contexte de fête, ou encore avec certains médicaments (comme certains traitements anti-VIH, certains antidépresseurs ou tout simplement l’aspirine).

  • Kétamine :

En cas de mélange avec d'autres hallucinogènes ou de l'alcool des troubles psychiques (anxiété, crises de panique) et neurologiques (paralysies temporaires) peuvent apparaître.

 

Les consommations abusives et les dépendances sont souvent liées à un ensemble de problèmes : anorexie, boulimie, idées et conduites suicidaires, troubles du comportement. Elles sont souvent l'expression de souffrances, de difficultés profonde ou passagères qu'il faut identifier et prendre au cas par cas.

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L
Le cannabis c'est banalisé. On fume partout maintenant https://www.youtube.com/watch?v=IXmYPDqzjsw
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